LEO FERRE
IL CANTORE DELL'IMAGINARIO
A cura di Mauro Macario
Brano della prefazione :
Lo Stile dell'invettiva
Le canzoni, le poesie, le prose poetiche protrebbero vivere autonomamente sul foglio e li restare, separate dalla musica e dalla voce, e sarebbero, come sono, pura poesia.
E cosi, a sua volta, anche la musica potrebbe esistere staccata dal testo e dalla voce, e la sua compiutezza grandiosa e profonda, raffinata e impetuosa, tenera e ascensionale, vivrebbe come epica del suono.
Ed infine la voce. La voce che da sola è tutto cio che si è detto sin qui e che senza altri supporti provocherebbe ugualmente emozioni irreparabili.
Preso di questo libro che presenta traduzione di testi diversi in versione italiana da Enrico Medail :
LEO FERRE
LE CHANTEUR DE L'IMAGINAIRE
par Mauro Macario
Extrait de la préface :
Le style de l'invective
Les chansons, les poésies, les proses poétiques
pourraient vivre en autonomie sur la feuille et
rester là, séparées de la musique et de la voix,
et seraient ,comme elles sont, pure poésie.
Et ainsi, à son tour, aussi la musique pourrait
exister détachée du texte et de la voix, et son
achèvement grandiose et profond, raffiné et
impétueux, tendre et ascensionnel, vivrait
comme une épopée du son.
Et enfin la voix. La voix qui à elle seule est tout ce qui a été dit jusqu'ici et qui sans d'autre support provoquerait également des émotions irréparables.
Tiré de ce livre, composé de traductions de plusieurs textes en italien par Enrico Medail :